Taille: 1,83 m
Poids: entre 80 et 90 kg
Signe astrologique : Capricorne
Couleur des yeux: bleu
Est-ce qu'il fume ? Il a arrêté. Lors de l'enregistrement
de Reise, Reise, son corps avait tellement subit les assauts du tabac, de l'alcool
et de la drogue, qu'il ne pouvait pas chanter deux phrases sans être éssouflé.
C'est ce qui lui a fait prendre conscience qu'il devait changer.
Signes particuliers : Il s'est percé l'oreille droite.
Il a une cicatrice sur l'abdomen, due à une blessure. Il a un brevet
de pyrotechnie, mais s'est déjà brûlé plusieurs fois
lors de concerts.
Divers : Till a participé à un film pour enfant
intitulé
"Amundsen, der Pinguin". Il y joue un méchant
un peu nigaud.
Till Lindemann est né le 4 janvier 1963 à Leipzig. Il a passé
son enfance dans le petit village de Wendisch-Rambow non loin de Schwerin, où
il vivait avec sa mère Brigitte, son père (écrivain pour
enfants) et sa soeur (elle est 6 ans plus jeune que Till). Le garçon
et le père s'entendaient mal, c'est pourquoi Till souffrait beaucoup.
Werner Lindemann est mort en 1992, et Till n'est jamais retourné sur
sa tombe. C'est de là qu'est venue la chanson "Heirate mich".
Till était en difficulté à l'école, mais il s'intéressait
au sport. Il nageait très bien et est donc entré dans une école
sportive. Il était en sélection de la République Démocratique
Allemande. Il a réussi à devenir champion d'Europe et a été
aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988. Il a été exclu de
l'équipe lorsque, lors d'une compétition, il s'est échappé
de sa chambre d'hôtel pour aller acheter un magazine érotique.
Till a eu sa première expérience sexuelle à 16 ans, sur
une meule de foin.
A Schwerin, Till a travaillé comme vannier, parfois comme chargeur.
Il a gagné son premier salaire dans une entreprise d'extraction de tourbe
d'où il a été viré au bout de trois jours. Pendant
cette période, il était batteur du groupe punk "First Arsch".
Il mettait quelquefois des poules vivantes dans la grosse caisse de sa batterie,
ce qui ne plaisait pas trop aux associations de protection des animaux. Il chantait
toujours lors des rappels, et jouait de la basse.
Lindemann chantait toujours quand il était occupé à quelque
chose. Son vieil ami - Richard Kruspe - l'écoutait
pendant des heures. Il admirait toujours sa voix. Quand Till, Schneider,
Oliver et Richard ont fondé
leur propre groupe, ils répétaient dans un appartement à
Berlin. Till devait chanter sous une couverture, parce que sa voix réveillait
les voisins. Lors des premiers concerts de Rammstein, il avait horreur de rester
debout à ne rien faire pendant les passages instrumentaux. C'est de là
qu'est venue l'idée d'utiliser de la pyrotechnie.
Till s'est marié plusieurs fois. Il dit avoir "beaucoup d'enfants,
de beaucoup de femmes". Nous sommes seulement sûrs qu'il a deux
filles, nées de mères différentes : Nele (née en
1985) et Marie-Louise (née en 1996), et un ou deux fils. Son problème
est qu'il n'a jamais réussi a être fidèle. Il a toujours
senti le besoin de collectionner les femmes. Cependant, il a actuellement une
petite amie, de 15 ans sa cadette. Elle a, selon lui, totalement changé
sa vie. "Je veux vieillir avec elle. Avant, je ne voulais pas vieillir,
je ne voulais pas avoir plus de 50 ans. Mais maintenant, je veux vivre le plus
longtemps possible avec elle." De plus, il est maintenant tout a fait
fidèle, et, s'il a toujours eu des idées noires, elles se sont
dissipées depuis qu'il l'a connait. Mais, précise t-il, "je
garde ce lieu au fond de moi, où se logent toutes mes idées noires.
C'est là que je trouve l'inspiration pour mes chansons". Dans
la vie, Till est très calme, voire timide. Il porte parfois des lunettes.
Un de ses passe-temps préférés consiste à se promener
en forêt. D'ailleurs, il vit dans un petit village de 12 maisons. Il dit
ne pas pouvoir rester plus de trois jours dans une grande ville. Cependant,
il adore la technologie de sa nouvelle voiture. Il ne sait pas a quoi à
quoi servent tous les boutons, mais il l'adore, et ne veut plus mettre les pieds
dans une Trabant.
Ses deux premières poésies ont été publiées
dans "Das Unerfreuliche zuerst" (168 pages, publié
par Kiepenheuer & Witsch). Till n'aimait pas la poésie à l'école.
En effet, pour lui, la poésie est un loisir. Or, quand on te force à
faire quelque chose, ça n'est plus amusant. Peu lui importe que ses poèmes
ne soient pas compris, et peu lui importent les critiques des journalistes.
Ses poèmes ont toujours des double-sens, et qu'il ne faut donc pas essayer
de leur donner un seul sens. Son inspiration lui vient de sa vie de tous les
jours, et dans des situations banales, telles que la lecture, les rêves
qu'il fait ou la télévision.
La majorité des gens trouvent très difficile de publier leurs
pensées ou de les partager avec des gens, c'est pour ça que Till
a préféré le faire petit à petit. Il sait que les
gens attendent plus de ses textes, mais en même temps, il trouve incroyable
qu'on puisse parler de choses intimes de manière tellement simple, et
avec humour. Par contre, il n'aimerait pas devoir réciter ses poèmes
devant des auditoires d'une centaine de personnes, car il aurait trop honte.